Presse

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La Voix du Nord (26/12/2013)
 

Pour sa traditionnelle fête de Noël, le conseil municipal des jeunes a joué la carte de l'innovation en invitant François Lucas et Johann Joosten à se produire sur la scène de la salle polyvalente.

Auteurs, compositeurs et interprètes originaires de la région, François Lucas et Johann Joosten ont agréablement surpris un public venu nombreux… (...)

Johann Joosten a lui aussi interprété divers succès de la bonne chanson française, de Maxime Le Forestier à Higelin en passant par Polnareff et Obispo. Mais comme pour François Lucas, c’est sûrement dans ses propres compostions comme Sur les bancs de mon école, qu’il fut le plus apprécié.

En fin de concert, une autre chanson de Renaud, Mistral gagnant, reprise par les deux artistes. (...)

La Biche d`Or 2013 Sud-OuestSud-Ouest (29/04/2013)

 
Le public donne de la voix


Le CONCOURS DE LA BICHE D’OR

Si les qualités vocales étaient encore une fois au rendez-vous, le public a bruyamment fait savoir son désaccord avec le jury de l’épreuve.

Samedi soir, le gymnase de la Marègue était plein à craquer pour la 33e finale du concours de la Biche d’or. Une édition du concours qui n’était pas tout à fait comme les précédente.

D’abord ce fut la première apparition du nouveau président Éric Genibel, accompagné du président d’honneur Bernard Favre et du maire Alain David. Premier discours dans lequel il confiait non sans malice que les meilleures voix n’étaient pas sur le plateau de « The Voice » mais à Cenon. Ensuite le jury était renouvelé hormis Jean-Claude Duvignères, présent l’an passé et président cette année. Un jury conspué par le public à la fin, et ça aussi c’est nouveau. (...)

Des décisions surprenantes

À 1 h 30 du matin, les concurrents trépignent et les résultats tombent, en laissant pantois tant chez les participants que parmi le public. Martin Dearribehaude n’arrive que second derrière un tout jeune enfant Thibaut Sales. À l’annonce de la 4e place de Mathieu Colomes, les cris du public se font entendre longuement, tout comme pour les ACI où Johann Joosten arrivait en 2e position derrière Christelle Paulin, assidue du concours.

Hormis ces plaintes, les chansons françaises ont été à l’honneur et les tenues des participants à la hauteur. Au final, Éric Génibel, son beau-père et Alain David ont remis les trophées des enveloppes allant de 50 euros à 700 euros, grâce à la participation de La Poste.

Chantal Sancho

Article publié sur Facebook (2/03/2012)
 
Johann Joosten : l'insaisissable Arlequin
 

un troubadour qui va droit à l' essentiel pour nous emmener ailleurs avec humour, et il faut bien l'avouer une touche savamment dosée de cynisme et de férocité, regard limpide et acéré qu'il porte sur le monde qui l'entoure.

L'artiste a su s'entourer de musiciens d'univers très éclectiques, grâce à Erwan Eveno, qui a provoqué les bonnes rencontres au bon moment.Les compositions de Johann Joosten sont donc jouées avec enthousiasme par un groupe énergique composé de Johann au chant et à la guitare, Erwan aux percussions et aux choeurs, Laurent à la guitare,et Julien à la basse.La gravité des sujets abordés parfois n'entame en rien la vivacité du groupe qui, sur scène, donne sans compter, avec un ryhtme entraînant, parfois diabolique,et des instruments variés.
Johann Joosten s'amuse sur le terrain de jeu de la vie,nous fait swinguer,sourire, rêver aussi;car au milieu des textes d'un homme concerné se trouvent aussi des moments de romantisme, de légèreté, et beaucoup d'humour! Johann Joosten,l'artiste facétieux, cynique, faussement naif, fait inévitablement penser à Arlequin, évoluant avec aisance sur une comedia dell'arte des temps modernes, plus fou du roi que chevalier blanc.


L'éclectisme de son univers est son costume, un patchwork de couleurs diverses et chatoyantes, artistiquement cousu d'une main experte délicieusement gantée pour présenter avec élégance son inspiration et son travail.

Un soupçon de mélancolie apparaîtra pourtant pudiquement, très délicatement dans des chansons qui racontent le temps qui passe et le temps des regrets, celui des tourments aussi. Le chemin s'achèvera inéluctablement mais en attendant, tout lui est permis, et même de défier l'ordre établi,car le temps qui nous échappe est précieux et la vie faite pour être vécue intensément, sans regrets stériles.

Johann Joosten dénonce ou plutôt il rend compte de ce qui le révolte, l'intolérance, les préjugés, la crainte que la liberté menacée ne devienne plus qu'un mot au sens lointain,que l'existence devienne une prison dans laquelle la conscience n'a plus toute sa raison.Ses textes sont courageux,justes et percutants, il fait des clins d'oeil à des chanteurs connus, et marche sur les empreintes encore trop fraîches de leurs combats inachevés.

Une couleur d'humour bien présente vient compléter ce premier tableau d'un artiste aussi insaisissable que le temps. Un humour léger,narquois,humain,facétieux,cruel,et un premier portrait car il y a tant à dire qu'il y en aura peut-être même un deuxième...

Un constat inévitable : on ne peut pas tout décrire ou classifier,et surtout pas l'univers de Johann Joosten,l'insaisissable Arlequin.
 

Publié par Virginie Deschanel

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